Créé en 2018, le Domaine Belargus est avant tout le rêve d’un passionné, devenu réalité. A l’origine du projet, la vision d’un grand amateur de vins, déterminé à redonner ses lettres de noblesse à un vignoble millénaire. Rien ne prédestinait Ivan Massonnat, épanoui dans sa vie parisienne, à devenir vigneron, si ce n’est sa passion pour le vin, née dans les vignes savoyardes de son grand-père et libérée à l’âge adulte telle une “madeleine de Proust”.
Après des années de recherche du vignoble idéal, Ivan est tombé amoureux de l’Anjou et de ses grands terroirs de schistes où le Chenin, cépage emblématique de la Loire, s’exprime comme nulle part ailleurs. Par rencontres successives, il a pu constituer un vignoble de 24 Ha, aujourd’hui conduit en biodynamie. Avec le Chenin comme unique instrument, le Domaine explore les micro-terroirs de l'Anjou dans une approche parcellaire inspirée des « climats » bourguignons. Son nom est celui d’un papillon bleu endémique : le Belargus.
Depuis sa création, le Domaine Belargus souhaite s’inscrire dans l’Histoire de l’Anjou et de la vallée du Layon. Ivan Massonnat contribue, par ce projet ambitieux, à redonner ses lettres de noblesse à cette région viticole millénaire.
La conception du chai actuel ne permet pas d'atteindre les exigences de vinification du domaine. Le projet devra y remédier avec la construction d’un nouveau chai de 1000m2 et la réhabilitation d’une maison et de ses dépendances de 250m2 pour accueillir les bureaux et espaces communs du domaine.
Dans la continuité de son lien étroit avec la nature, le Domaine Belargus souhaite un chai discret, intégré dans une clairière aux arbres centenaires, et exemplaire sur le plan environnemental : matériaux bio-sourcés, faible consommation énergétique et réutilisation des ressources sur le site. Ce nouveau lieu, à l'abri des regards et centré sur le vieillissement des vins, permettra au public de vivre une expérience unique de visite et de dégustation.
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un engagement environnemental
A l'opposé des autres régions viticoles françaises, l'Anjou a su préserver ses paysages en maintenant un équilibre entre parcelles viticoles et sites naturels. Les vignes côtoient les forêts, les haies, les cours d'eau, au profit d'une biodiversité rare dans le monde vinicole, se répercutant évidemment sur la richesse des terroirs et la qualité des vins auxquels Belargus peut prétendre. Protéger cet environnement est un enjeu crucial pour le domaine, auquel le projet devra répondre.
la renaissance du chenin blanc et des terroirs oubliés
Au XIe siècle, les coteaux de l’Anjou sont plantés en vignes par les ordres religieux. Le Chenin y règne alors en maître (représentant plus de 80% de l’encépagement) et, jusqu’au XIXe siècle, les vins d’Anjou étaient servis sur les tables royales de toute l’Europe. Cépage exigeant et difficile à maîtriser selon les années, il tombe peu à peu en désuétude (représentant environ 20% de l’encépagement actuel) avant de retrouver ses lettres de noblesse depuis le début des années 2000. Sur les 24 hectares du Domaine, le Chenin règne sans partage. Il est “l’instrument”, permettant d’interpréter chaque parcelle comme “une partition”.
Cépage emblématique de toute une région, il exprime sur ces terres mieux que nulle part ailleurs, les spécificités et la richesse des terroirs angevins. Peu aromatique, c’est un véritable “passeur de terroirs”, capable d’interpréter de manière précise les subtilités des parcelles dont il est issu. Il se distingue également par sa large palette organoleptique, capable de produire des vins d’une grande complexité. Enfin il donne naissance à des vins, secs ou moelleux, bénéficiant d’un excellent potentiel de garde.
Les terroirs de Belargus sont autant de pépites de l’Anjou Noir. Nichées entre la Loire et son affluent le Layon, les vignes du Domaine Belargus se répartissent sur trois principales zones : Savennières, Quarts-de- Chaume et la vallée du Layon. Ces trois îlots sont eux-mêmes composés de terroirs singuliers, définis précisément par leur exposition, leur sous-sol et leur pente.
une identité affirmée, la construction d'un lieu
Le domaine n'est pas en quête d'une architecture d'image ou d'un signal visible depuis les vignes. Les bouteilles sont le seul outil de communication de Belargus, car c’est bien le vin qui est sa principale préoccupation, sa priorité et son identité. Mais l'architecture du nouveau chai et son intégration dans le site feront naître un lieu sacré du vin, à la hauteur de son environnement, proposant une expérience de visite et de dégustation mémorables.
Le projet doit permettre au domaine de s'inscrire dans la durée. Le nouveau chai reflètera l'identité de Belargus pour plusieurs décennies. Il sera résilient, adapté aux évolutions techniques et dimensionné de façon à anticiper les besoins futurs. Sa conception sera menée en lien étroit avec les besoins fonctionnels des travailleurs du chai, dans le but d'élaborer le meilleur vin possible.
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construction
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